Les grandes fonctions physiologiques à connaître pour les secrétaires assistants dans le médico-social

Dans les structures médico-sociales, les secrétaires assistants sont en première ligne pour faciliter la coordination des soins et la prise en charge des usagers. Pour remplir ce rôle avec efficacité, une compréhension claire des grandes fonctions physiologiques est indispensable. Ce guide synthétise les bases à connaître sur cinq systèmes majeurs du corps humain : circulatoire, respiratoire, endocrinien, digestif et urinaire. Il s’adresse à tous ceux qui souhaitent renforcer leurs connaissances pour mieux interagir avec les équipes soignantes et comprendre les termes médicaux courants. L’objectif ? Apporter un soutien administratif éclairé au service du soin et de l’humain.


Partie 1 – Comprendre les fonctions vitales pour mieux accompagner les soins

Maîtriser les bases de l’anatomie et de la physiologie permet aux secrétaires assistants médico-sociaux d’interagir efficacement avec les professionnels de santé. Une connaissance minimale des fonctions vitales facilite la gestion quotidienne des documents médicaux, des échanges et des suivis administratifs.


1. Fonction circulatoire : assurer la distribution interne

La fonction circulatoire garantit le transport du sang, de l’oxygène, des nutriments et des déchets dans tout le corps. Elle repose sur le cœur, les artères, les veines et le sang lui-même. Comprendre les notions de tension artérielle, d’arythmie ou d’AVC aide à décrypter des diagnostics fréquents et à gérer les comptes rendus ou les protocoles liés à des pathologies cardiovasculaires.


2. Fonction respiratoire : oxygéner l’organisme

Le système respiratoire est responsable de l’absorption de l’oxygène et de l’élimination du dioxyde de carbone. Il comprend les voies aériennes (nez, trachée, bronches) et les poumons. Pour un secrétaire assistant, être familier avec des termes comme spirométrie, bronchite chronique ou saturation en oxygène est utile pour planifier des examens ou suivre des traitements ventilatoires.


Partie 2 – Les systèmes internes : régulation, digestion et élimination

Les fonctions internes assurent la stabilité de l’organisme, la transformation des aliments et l’évacuation des déchets. Les secrétaires assistants doivent savoir les identifier pour comprendre les traitements ou les suivis qui y sont liés.


3. Fonction endocrinienne : coordonner les fonctions internes

La fonction endocrinienne repose sur un ensemble de glandes (thyroïde, pancréas, hypophyse, surrénales…) qui libèrent des hormones dans le sang. Ces hormones influencent le métabolisme, la croissance, la reproduction ou encore le stress. Des pathologies comme le diabète, l’hyperthyroïdie ou les troubles hormonaux figurent fréquemment dans les dossiers médicaux. Savoir les reconnaître facilite le tri, la saisie et le suivi administratif.


4. Fonction digestive : transformer les nutriments

Le système digestif décompose les aliments et permet l’absorption des nutriments nécessaires au bon fonctionnement du corps. Il comprend la bouche, l’œsophage, l’estomac, les intestins, le foie et le pancréas. Être capable de repérer des examens comme la gastroscopie ou de suivre un régime prescrit dans le cadre d’une pathologie digestive (reflux, ulcère, colopathie) permet d’ajuster les rendez-vous ou d’archiver les comptes rendus plus efficacement.


5. Fonction urinaire : filtrer et évacuer les déchets

La fonction urinaire permet l’élimination des déchets azotés et la régulation de l’équilibre hydrique. Elle repose sur les reins, les uretères, la vessie et l’urètre. Les secrétaires assistants rencontrent fréquemment des notions comme les infections urinaires, les examens d’urine, la dialyse ou les bilans rénaux. Connaître les organes impliqués et les pathologies associées favorise une gestion rigoureuse des suivis médicaux.


Conclusion

Une connaissance de base des grandes fonctions physiologiques permet aux secrétaires assistants médico-sociaux d’agir avec précision et réactivité dans un environnement technique. Cela améliore la qualité des échanges avec les soignants, limite les erreurs de transmission et valorise le rôle administratif dans la chaîne de soins. Cette culture médicale de terrain constitue un véritable levier professionnel pour mieux comprendre et accompagner les patients au quotidien.